L’HISTOIRE DES CARTES DE VOEUX DE FIN D’ANNEE |
Une grande euphorie règne pendant les jours, qui précèdent le Nouvel An. Tout commence par les questions - où est-ce que vous comptez passer le reveillon de la Nouvelle Année et avec qui, que pourrait-on offrir à nos proches, comment s’habiller, y font suite des conseils que l’on peut entendre dans différents média: comment décorer son appartement, comment être glamour durant cette nuit. Qui dit que les personnes d’un certain âge n’ont pas leurs rêves féériques lorsqu’elles pensent pouvoir maigrir en quelques jours seulement, améliorer leur situation financière, et, transformer leur vie en une seule nuit. Nous adressons de tels voeux et en recevons, mais les plus chers, sont ceux, qu’on nous chuchote dans l’oreille. Les dernières années, ils nous parviennent par téléphone, ou, sur Internet... Est-il démodé et nostalgique de songer aux cartes de voeux? Chaque année, de moins en moins de gens envoient de cartes de voeux et n’en trouvent dans leur boite aux lettres, alors qu’autrefois les Postes de Serbie devaient engager quelques centaines de jeunes gens pour aider à distribuer près de quatre millions de cartes. Aujourd’hui, il y en a dix fois moins et on apprend auprès des Postes que sur ce nombre, un tiers seulement revient aux cartes qu’envoient les citoyens. Aussi, le choix n’est-il pas fameux, si bien que les citoyens se décident généralement à acheter les cartes de voeux de l’Unicef, qui, ces jours-ci, fête son soixantième anniveraire. C’est l’occasion de rappeler que la première carte de voeux a été dessinée par l’élève tchèque, Jitka Samkova, qui l’a envoyée à l’Unicef en guise de remerciement pour la nourriture, qu’ils ont acheminée dans son village, en hiver 1946. La fabrication de cartes de voeux aux motifs de dessins enfantins, en vente, a commencé en 1950, et, dès lors jusqu’à nos jours, 4,5 milliards de cartes de voeux de Noël et de Nouvel An ont été envoyées de par le monde, dont la recette était destinée à des fins humanitaires. La première carte de voeux de Noël, commerciale, porte la date de 1843, lorsque le Britannique, John Calcott Horsly, avait écrit une carte de voeux sur la photograhie de sa famille et l’avait envoyée à ses amis, alors que la première vente de cartes est liée au nom de ser Henry Coll. Ce fut un tirage de 1000 pièces, dont 12 ont été conservées. Au début de ce siècle, à une vente aux enchers, une de ces cartes de voeux coûtait plus de 20 000 livres. Source http://glassrbije.org/F/index.php?option=com_content&task=view&id=14165&Itemid=27
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